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vendredi 13 juin 2025

Body Nature

Petit détour sur Body Nature pour ceux qui, comme moi, devraient sortir davantage.

C'est une entreprise très particulière dans l'industrie française des cosmétiques dont le dynamisme économique ne se dément pas depuis des années, donnant à notre pays quelques atouts industriels dans un monde qui semble courir sans lui.

La marque française Body Nature a été créée en 1972 par Gilles et Marie-Thérèse Guilbaud-Body. Elle est détenue par le Laboratoire Science et Nature LSN codirigé aujourd'hui par les héritiers de l’entreprise familiale. Ce laboratoire possède dans son portefeuille les marques suivantes : 

Body Nature – marque historique (depuis 1972) dédiée aux produits ménagers, cosmétiques et bien-être distribués notamment via la vente à domicile ;   

- Centifolia – marque cosméto‑botanique lancée en 1983, spécialisée dans les soins bios distribués en magasins bios et e‑shop ;

Guérande Cosmétiques – soins bios qui s'inspirent des cures de thalasso. Créé en 2016 en partenariat avec les Salines de Guérande ;

- Prosens – gamme professionnelle de produits d’hygiène et d’entretien pour les collectivités et industriels, lancée en 2009 ;

Orêka ! – concept de distribution liquide en vrac (hygiène corporelle et entretien) depuis 2021, avec formules concentrées et emballages réutilisables ;

Odyssée Nature – parcours de visite pédagogique inauguré en 2011, présentant les installations, la biodiversité du site industriel de production et proposant des ateliers.

Le laboratoire fait aussi de la fabrication à façon (vous pouvez lui confier la réalisation d'un projet de cosmétique bio et l'un de leurs professionnels vous accompagne de la conception de la formulation jusqu'à la mise sur le marché). 

Le chiffre d’affaires de LSN s’élève à environ 37,5 millions d’euros pour l’année 2024. Le laboratoire gère aussi la marque Cattier, fondée en 1968, dont les produits sont fabriqués à Bondoufle dans la région parisienne. C'est une entité distincte bien que réunie par les liens de la famille Guilbaud.  Cattier est distribué dans les pharmacies, les parapharmacies et les magasins bios alors que les produits Body Nature sont distribués en vente directe.

Le site industriel du Laboratoire Science et Nature (visitable) où sont produites les marques hors Cattier s'étend sur près de 125 hectares à Nueil-les-Aubiers dans les Deux-Sèvres (79) à une heure de Nantes. L'entreprise y emploie 240 salariés et plus de 1800 conseillères réparties en France. 

Le Laboratoire Science et Nature se voit comme une entreprise à mission, transparente et tournée vers un avenir durable dans le domaine de l'écologie. Elle veut : "Donner à chacun la possibilité de prendre soin de soi, de sa famille et de sa maison, tout en préservant notre planète ». Elle allie une recherche et développement originale, une fabrication écologique et revendique un engagement sociétal fort

GH 

 https://www.calameo.com/read/0066380313c98f2d050f6

jeudi 12 juin 2025

Commande de pain.

Commander avant samedi 21 juin au soir. 
 
 

 

Commande de viande de veau.

Prochaine livraison de viande de veau pour le 03 juillet.
Il y a de tout de disponible (foie, cœur, rognon, osso-buco, chair, tête, pieds, paupiettes, saucisses) et des caissettes (5 à 7).
Le prix de la caissette est de 78 €.
Commande par courriel  catherinegdelaborne@gmail.com  ou à la Coop.

Date limite de la commande : le 25 juin au soir.

 

mercredi 30 avril 2025

Adoption de poules noires du Berry.

OPÉRATION POULES NOIRES DU BERRY. Dans le cadre de son programme de réduction des déchets, la Communauté de Communes Terres du Haut Berry renouvelle l'opération « Poules noires du Berry ». Si vous êtes intéressé par l’adoption de deux poules pondeuses  (au prix de 25€ les deux poules-règlement par chèque), merci de prendre contact uniquement par téléphone avec le service environnement au 02 48 64 75 75.

Communauté de Communes Terres du Haut Berry. Service environnement. Pôle déchets 

02 48 64 75 75 www.terresduhautberry.fr



vendredi 4 avril 2025

Les plants des Coeurs Nichant.

Sabrina et Emmanuel nous informent qu'ils se sont constitués en groupement agricole d'exploitation en commun, le GAEC des Cœurs Nichant.

Ils nous proposent comme chaque année un choix de plants variés à la  commande.

Bon de commande des plants du GAEC des Cœurs Nichant, appuyer ici. 

jeudi 27 mars 2025

Semez !

En adhérant à la Grainothèque de Reuilly, vous aurez accès à des semences potagères reproductibles et résistantes dont le patrimoine génétique a été revigoré par des années de sélection en conditions extrêmes (sans eau et sans intrants). C’est l’assurance de récoltes abondantes de légumes qui ont du goût et de la saveur ! De plus, ces variétés sont capables de synthétiser correctement les nutriments du sol, donc de vous maintenir en bonne santé.

Vous pouvez adhérer en ligne : https://www.grainothequedereuilly.fr/adhesion/

Rappel: vous pouvez compléter avec des sachets de semences paysannes (variété de population) de Graine de Liberté en vente à la Coop du Pays Fort.



jeudi 11 juillet 2024

Compte-rendu de l'atelier "graines" du 1er juin 2024.

Ce compte-rendu donne tous les détails sur l'atelier (le nombre de participants, la communication et le bilan financier pour la Coop…, ). Il remercie les adhérents et les bénévoles à qui nous devons la réussite de la manifestation. 

Pour lire le compte-rendu, appuyer ici.

 

lundi 3 juin 2024

Une après-midi au coeur des graines.

 

Autour de 4.500 années avant notre ère, les hommes ont inventé l'agriculture et l'élevage, et ainsi procédé à une sélection progressive du vivant en général et des plantes en particulier. Ainsi sont nées au cours des millénaires les 18.000 variétés de tomates, les 20.000 variétés de pommes et les plus de 42 races de vaches qu'on dénombre aujourd'hui. Il suffisait de sélectionner une variété offerte par la nature au détriment d'autres moins prometteuses. Les humains ont vite compris qu'ils pouvaient manipuler les espèces animales et végétales à leur profit. 

Car voilà, la nature a créé un matériel génétique qui est là non seulement pour garantir la continuité du vivant, mais aussi pour adapter le vivant aux conditions particulières que lui fait subir les humeurs de la planète Terre, là un climat glaçant, plus tard à manque cruel d'eau. La Terre mute et se transforme et le vivant s'y adapte grâce à la mutation du code génétique qui le détermine. Ce qui ne se produit pas toujours, il y eut une demi-douzaine d'extinctions massives des formes de vie repérées tout au long de l'histoire de 4,5 milliards d'années de notre vaisseau Terre.

Depuis une cinquantaine d'années, la science permet de manipuler le code génétique en provoquant des mutations du vivant.  

Dans un premier temps de son exposé, Patricia Meunier explique les pratiques de modification génétique et les règles qui ont été fixées à ces pratiques donnant naissance aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Les manipulations de la chaîne dite ADN (acide désoxyribonucléique), qui forme le code génétique, sont en constante évolution, comme l'exposition aux radiations provoquant des mutations ou l'implantation d'un ADN d'une plante dans la cellule d'une autre. On eut ainsi le pamplemousse à chair rose ou des variétés végétales qui s'adaptent aux herbicides. La réglementation européenne fait obligation d'affichage de ces pratiques dans certaines conditions sur les produits offerts au consommateur.

 


Patricia Meunier.

 

Mais la science avance, et vient le deuxième temps de l'exposé de Patricia Meunier, consacré aux nouvelles techniques génomiques qui permettent d'intervenir directement sur l'ADN en supprimant un maillon de la chaîne ou en le remplaçant par un autre maillon pris ailleurs.

Les chercheurs utilisent des enzymes qui opèrent comme des micro ciseaux, en coupant un bout d'ADN et on en recollant à sa place un autre. On doit cette révolution de la génétique à une Française, Emmanuelle Charpentier, qui travaillait sur les virus et qui a ouvert la voie notamment à des nouveaux types de vaccins qui nous ont été proposés lors de la covid. Elle fut honorée par le prix Nobel de chimie en 2020 en compagnie d'une autre scientifique pour cette découverte.

Ainsi commence l'ère des nouvelles techniques génomiques (les NTG). On peut se douter que les grandes compagnies de semenciers sont à l'affût. BAYER au premier rang mondial après sa reprise de MONSANTO (9,1 milliards de $ de chiffre d'affaires), et les autres, CORTEVA (7,3 milliards de $), SYNGENTA qui appartient désormais à un groupe chinois, BASF et VILMORIN, filiale du groupe coopératif français LIMAGRAIN. Voici les forces engagées sur le champ de bataille mondial de la semence, toutes avides de gagner de parts de marché pour conquérir l'Inde, l'Afrique ou l'Amérique du Sud et leurs milliards d'êtres humains qui souhaitent à leurs yeux "consommer" comme le font les Occidentaux et profiter à leur tour du confort permis par l'usage des énergies fossiles.

Dans cette bataille, l'éthique se mesure en $ ou en yuan et Bruxelles est la ville des milliers de lobbyistes payés pour agir sur les députés et fonctionnaires de la Communauté européenne. Ils sont puissants et très actifs dans le domaine des semences.

Dans ce contexte, semblant se détourner de son travail de protection des consommateurs, la Communauté européenne se propose de déréglementer les OGM. Pourquoi ? Sous influence des lobbies ? Peut-être par incapacité d'exercer les contrôles nécessaires ? N'avait-elle pas été mise en cause par nos agriculteurs empêchés d'utiliser certains entrants phytosanitaires alors que les produits importés n'étaient pas soumis aux mêmes règles ? Probablement aussi parce que certains dirigeants influents sont enfermés dans une vision d'un monde sans aucune frontière où toute chose n'est que marchandise qui doit circuler librement selon les convenances du profitable. Toute idéologie finit par rendre aveugle, une preuve de plus.

Un débat animé s'établit dans l'assistance. Il est rappelé que le label Bio exclu tout OGM. Mais 80% des semences utilisées par l'agriculture biologique sont des semences hybrides. Une variété hybride est obtenue par le croisement de deux variétés ayant des caractères intéressants. Les sélectionneurs cherchent à associer des caractères tels que le rendement et la précocité ou la qualité gustative et la résistance aux maladies. Pour la plupart des graines ainsi commercialisées, la multiplication à la ferme est interdite et si l’agriculteur choisit de les ressemer, les graines hybrides ne donneront la plupart du temps que des productions médiocres. Il est donc incité à acheter à nouveau les semences hybrides pour s’assurer d’un bon rendement et devient un client captif du marchand de semences. Les semences paysannes sont issues, elles, d'une pollinisation libre, ayant des qualités gustatives incontestables et une diversité génétique.

 

La centaine de personnes rassemblée dans la salle des Tanneurs d’Henrichemont ce samedi 1er juin 2024 s'interroge. On voit bien que cet atelier de réflexion de la Coop a atteint son but. Par ordre alphabétique des noms, merci à Marianne Carrive, Véronique Djabéla, Catherine Galot, Patricia Meunier et Sylvie Todescato qui ont documenté, préparé et organisé cet atelier de réflexion défini lors de la dernière assemblée générale de la Coop.

Toutes les questions n'ont pas eu leurs réponses, mais l'important est de les avoir posées. L'atelier a ouvert un vaste champ de réflexion, c'était bien là son rôle.

 


Emmanuel Antoine.

 

Après une courte pause, vient le tour d'Emmanuel Antoine d'exposer aux participants les tenants et aboutissements de la coopérative bretonne d'intérêt collectif Graines de Liberté (Hadoù ar frankis)  https://www.grainesdeliberte.coop

Cette coopérative est l'aboutissement d'un cheminement qui remonte à 2019. Des cuisiniers désirant renforcer leurs relations avec les agriculteurs et maraîchers font le constat qu'une remontée en compétence est nécessaire dans le domaine de la semence paysanne. Les graines appartiennent à tous et sont la propriété de personne. Elles sont les produits des amours végétales et doivent être respectées pour leur spécificité. Comme source de saveurs et de santé, elles relèvent du savoir-faire du semencier.

L'originalité de l'établissement semencier coopératif est d'associer à sa gouvernance les particuliers, les entreprises et les salariés. Elle veut défendre des intérêts et non des causes.  

La coopérative comprenant deux permanents est à la focale d'une vingtaine de producteurs lui permettant de commercialiser près de 140 variétés paysannes de graines (dont certaines sont proposées à la vente aux membres de la Coop). Elle se veut un lieu d'échange de savoirs et d'expériences.

Il suit à nouveau de très nombreuses prises de parole et d'échanges. Sur les aspects techniques, une contribution d'un membre de la Grainothèque de Reuilly   https://www.grainothequedereuilly.fr  détaille les méthodes de sélection et d'adaptation des semences (notamment de la courge "Sucrine du Berry", de la tomate "Charbonnière du Berry" et du haricot "Barangeonnier").

D'autres interventions soulèvent la question éthique face aux manipulations du vivant. D'autres regrettent le manque d'études médicales mesurant l'impact des OGM sur la santé humaine. Plusieurs participants ont lancé des appels au bon sens qui en ces temps troublés invitent au retour des repaires. Et pourtant, ne dit-on pas que les pendules finissent toujours par se remettre à l'heure, quoique veulent le temps et la fantaisie humaine.

GH

lundi 14 février 2022

Cession de brebis.

Denis  Sanudo notre producteur d'agneau cherche à céder des brebis de réforme pour tondre le gazon par exemple. Ce sont en fait des brebis qui ont des problèmes pour la reproduction.

Ceux qui sont intéressés pourraient en discuter avec lui à la prochaine livraison le mercredi 23 février à la Coop. Il a déjà fait cette proposition à des AMAP.

 

mardi 11 mai 2021

Le Jardin des Coeurs Nichant.

On a voulu faire de notre monde quelque chose qui ne lui était plus propre. La mondialisation et les algorithmes dirigeant une population humaine surabondante ne possédant que des droits dans un marché global limité par notre terre elle-même. Bref, une société sans sol où le nulle part serait la valeur cardinale, reléguant notre localité au rang de curiosité muséologique. On avait pensé le monde ainsi malléable, assujetti, maîtrisé, prêt à conquérir la Lune et Mars, demain matin, pour échapper à toute contingence humaine. Il y avait là un énorme mépris pour ce que nous sommes et d'où nous venons. La vague du hors-sol, ne laisserait qu'aux grandes villes le sort enviable de jouer la modernité. Et voilà que brusquement surgit la résistance et que se propagent des rêves éveillés pour d'autres vies et d'autres mœurs loin de la start-up nation et ses costumes gris et ses jupes noires, parlant un anglais qui aurait fait frémir Shakespeare et propageant des bavardages dont se nourrit le temps perdu.

 

On avait royalement oublié, en se gaussant des péquenots fumant des Gauloises et pétaradant leurs carrioles au gazole, que pour faire régner cette vision apocalyptique, il fallait que ceux qui achètent et ceux qui vendent ne se rencontrassent jamais. Peu importait que la nourriture vienne d'une usine sans nom et fût achetée par des peuples sans visage. Qu'est-ce qu'une civilisation ? Dans ce tourbillon notre culture ne comptait plus. On demandait aux gens de l'oublier au profit d'une généralité planétaire. L'important était de vendre. Même s'il fallait pour cela acheter des centaines d'hectares et y développer l'agriculture biologique intensive, on le ferait. Avec de l'argent, bien sûr, on peut tout faire. Mais voilà. Heureusement qu'il y a des mais et des voilà. Cette conjonction de coordination mais et cette préposition voilà, n'avaient-elles pas déjà cassé les idéologies destructrices qui au siècle dernier ont laissé les idées les plus hautes ou les plus abjectes massacrer les humains ? Ceux qui pensent détenir la vérité du bonheur des hommes, sont heureusement les victimes de ce minuscule détail sémantique, mais et voilà.

Alors quel est ce mais ? Une génération issue des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle d'avant, se dit prête à redistribuer les cartes un peu partout, renforçant les rangs de leurs aînés qui avant eux déjà avaient dit non.

 

 

 

 De droite à gauche : Sabrina, Manu, Benjamin.

 

C'est le cas de Sabrina Lelarge et d'Emmanuel Lebrun qui vendent leurs légumes biologiques au marché d'Henrichemont. 

Oui, vous les avez déjà vus, Sabrina, le geste élégant et ses manières accortes et Manu vous fixant sans affront avec ses yeux bleus. Eh bien sachez-le, on ne les avait pas destinés au travail du maraîchage. Sabrina était engagée dans l'aide médico-sociale ; elle avait rapidement trouvé que la thérapie par le jardinage valait bien souvent toute médication. Manu, lui, était technicien supérieur des ressources en eau. Se laissant guider par son penchant pour les plantes et la terre, il fit un une formation de maraîchage au centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA de Bourges). Il effectua son stage d'application au Jardin des Têtiaux (toute bonne ruche se renforce par ses essaimages). Là une nouvelle stagiaire arrive, Sabrina et Manu se rencontrent et décident de créer une entreprise individuelle, le Jardin des Cœurs Nichant en mars 2021, 1 300 m2 en plein champ et 200 m2 de serres (un tunnel et une pépinière) sur une terre sableuse et argileuse, ancienne pâture, du plateau de Thou en Pays Fort, connu par ailleurs pour ses cultures céréalières.

 



 

Madame le maire de Thou, Océane Bignon, a su les accueillir en soutenant leur projet, comme l'a fait la communauté paysanne des alentours, notamment un producteur de lait en conversion bio et un voisin cultivateur à la retraite. Le label AB distingue leur production.

 

Trois roulottes dételées au bout du terrain attendent dans les hautes herbes le retour d'une communauté d'artistes parisiens. Un projet de bar restaurant associatif est mis sur la table. Des Amapiens du Pays Fort de Sury-es-Bois apportent leur aide bénévole et l'AMAP leur a ouvert ses paniers, notre Coop et le marché d'Henrichemont sont clients ainsi que le restaurant la Récréation gourmande de Villegenon.

 

 

 

Voilà donc Sabrina et Manu, assistés par Benjamin, aidant le premier printemps de leur affaire. Ils savent que toute chose se construit dans la proximité, celle des gens qui achètent leurs produits, comme celle du tissu social de ce beau Pays Fort si longtemps malmené par l'exode de ses habitants. Ils ont appris à suivre le calendrier lunaire de plantation de Maria Thun, disciple fervente de Rudolf Steiner, le père de l'agriculture biodynamique.

Pour le moment il faut faire front à la tâche. La terre est exigeante. Et parfois ingrate. Au fil des jours se dessine le projet de pouvoir fournir des légumes d'hiver, courges, carottes, pommes de terre. Mais voilà, nous sommes au printemps. Le reste importe peu, regardons avec Sabrina et Manu la souveraine force de la nature déployer son renouvellement. Même les dieux, qui en hiver se font oublier, regarnissent les cieux. Tandis que là-bas, tout au loin, l'impossible soleil noir du monde égaré, paniqué par ses virus et affolé par l'impuissance de ses discours, se cherche un avenir qui se trouve ici. On le lui dit incessamment, mais voilà.

         

Le Jardin des Cœurs Nichant

Maraîcher producteur de légumes et plants (PPAM et légumes) en AB

Route de Subligny 18260 THOU

Contacts :

Manu ☏ 06 84 17 70 40. ✉︎ manu.lebrun@laposte.net 

Suivi FaceBook   @thou18260

Tous les mercredis matin sur le marché d'Henrichemont.

Guy Haasser

Mai 2021

 

 

mercredi 18 juillet 2018

Son pour toilettes sèches.

Une proposition de la ferme de Rechignon (notre producteur de grain pour les volailles):

"Les clients de la Coop seraient-ils intéressés par du son pour toilettes sèches ? Je pourrais le conditionner en sac de 13 kg et pour un montant de 3.80 HT/ le sac départ Rechignon"
Contacter par courriel Catherine : catherinegdelaborne@gmail.com

mardi 27 février 2018

Crottins de chèvre et faisselles de la ferme.

Les crottins de chèvre et les faisselles de la ferme des Places seront à nouveau disponibles à partir de mercredi prochain, le 28 février, et Béatrice sera présente  le 7 mars pour nous parler des ses produits. 

http://www.fermedesplaces.com/
En alternance avec la ferme des Places nous aurons à partir du 14 mars des produits laitiers de vache (yaourts, fromages, beurre...)  mais uniquement sur commande (et payable d'avance) en s'inscrivant sur une feuille à la Coop.

jeudi 9 mai 2013

Pâtes Fabre - Berry, France.
Une entreprise artisanale du centre de la France
L’entreprise Fabre entretient un savoir-faire artisanal qui rend ses pâtes uniques. 





La pâte est d’abord laminée, par un pliage multicouche : mille couches sont superposées sur huit millimètres. Suite à cette opération, la pâte est laissée au repos, ce qui lui permet de respirer et d’avoir une texture incomparable.
Ensuite, le calibrage permet d’étendre la pâte et de la faire passer de huit millimètres à 0,8 millimètre. Le produit, découpé selon la forme des pâtes désirée, est ensuite séché à basse température, entre 26 et 36°C, pendant 18 à 24 heures, en prenant en compte les données extérieures comme la pression atmosphérique ou le climat. Par comparaison, les industriels « chauffent » presque la pâte lors de cette opération de séchage à une température de 80 à 120°C en 4 heures maximum… La différence tient dans la conservation des nutriments naturels de la pâte.

Le résultat est apprécié par tous, petits et grands, qui trouvent dans ces pâtes une texture et un goût oublié du fait de l’industrialisation à outrance de ce produit de base depuis une cinquantaine d’années.





Créée en 1996, l’entreprise Pâtes Fabre est une des dernières entreprises de fabrication de pâtes artisanales en France. Petite PME de cinq personnes, elle se distingue par la stabilité d’une équipe fière de préserver un savoir-faire qui se perd de plus en plus.
L’entreprise Fabre travaille avec une dizaine de pays où ce savoir-faire a disparu.

Pâtes FABRE
Route de Villeneuve
18 570 La Chapelle Saint Ursin
Tél 02 48 26 54 31
Site des pâtes FABRE.