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vendredi 29 mars 2024

Commande d'huile d'olive.

Nouvelle commande à prendre à la Coop les mercredis 3, 10, 17 avril.  
Pour livraison le vendredi 26 avril.
Attention ! Nouveaux tarifs, lisez la lettre ci-jointe.
Pour tout renseignement complémentaire : Brigitte 06 87 03 92 88.
 

Bonjour à tous,

La récolte de 2022 était limitée en quantité à cause du climat (pas assez de pluie en septembre).

Les ventes ont été les suivantes compte tenu de cette production insuffisante :

5 tonnes d’Huile, 1500 kg d’olives, 950 kg de savon, 480 kg de lessive

La nouvelle récolte qui arrive est encore plus limitée (75% de pertes : du jamais vu depuis plus de 10 ans que nous sommes en partenariat avec les AMAP).

L’explication technique à ce gros problème est la poussière de sable du Sahara que nous avons eu en mai pendant un mois et demi. À l’exact moment où les oliviers font leurs fleurs, ils ont reçu du sable et de l’humidité, ce qui a détruit la floraison...

Il faut savoir que le prix de l’huile à la vente en coopérative en Grèce a augmenté, de 4,50/L à 8,00/L pour la récolte 2024 (cours de l’huile d’olive à ce jour sur le marché national). Avec nos tarifs actuels (bidon de 5L à 53soit 10,60/L) les partenariats en France sont insoutenables en prenant en compte les charges importantes : contenant, transport, la location de box de stockage en région parisienne etc.... Ainsi que la part très importante des salaires que nous versons à cinq personnes à temps plein, sans compter un revenu minimum pour nous, les deux exploitants.

Pour l’année écoulée, nous n’avons pas pu investir ou faire des achats pour améliorer nos moyens de production par manque de trésorerie et il en sera de même pour l’année 2024.

Cette situation nous oblige donc à augmenter considérablement nos tarifs qui seront ceux-ci à partir du 30 novembre 2023 (nouvelle récolte) :

1L : 16
3L : 42
5L : 63
Olives : 8Raisins secs : 7Savon : 15Lessive : 12

Nous espérons que vous comprendrez cette augmentation vitale à la continuité de notre partenariat. 

Amapiennement,
Laurence et Nicolas Mouzakis


jeudi 28 mars 2024

Plants à commander directement au Jardin des Coeurs Nichant.

Voici la liste des plants et les tarifs de cette année 🌻: liste et tarifs, appuyer ici.

Les commandes sont à faire directement auprès de Sabrina et Manu du Jardin des Coeurs Nichant avant le 21 avril 2024. Elles pourront être retirées début mai (voir le bas de la feuille de commande "liste et tarifs").

Le Jardin des Cœurs Nichant  - Sabrina et Emmanuel
4 Grande rue
18260 Thou

Tél:  06 84 17 70 40 – 06 25 63 89 23. Courriel : sabrinalelarge10@gmail.com




vendredi 15 mars 2024

Les graines (rappel).

RAPPEL: date limite de commande de graine variété de population, le dimanche 17 mars!

Les graines variétés populations sont capables de relever les défis contemporains:
- s’adaptent à l’évolution du climat, la diversité du sol et la spécificité d’un terroir,
- Interagissent avec la faune microbienne des sols pour créer de l’humus et mieux y stocker le carbone via leur réseau racinaire,
- sont reconnus par des cuisiniers pour leurs meilleures qualités gustatives,
- donnent des légumes avec des meilleures valeurs nutritives,
- valorisent le travail des producteurs et artisans semenciers,
- sont libres de droits et peuvent librement co-évoluer avec les humains qui la cultivent.
 Elles sont cultivées en Bretagne https://www.grainesdeliberte.coop/qui-sommes-nous-/producteurs-trices/


Envoyer votre bon de commande groupée de sachets de graines à marianne.carrive@wanadoo.fr

La Coop du Pays Fort propose à la vente depuis octobre dernier des graines dites "Variété de Population" venant de la société coopérative d’intérêt collectif Graines de Liberté. 
 
Voir article sur cette commande et précisions, sur la page du blog, ci-dessous (Commande groupée de graines potagères).

Commande de bière.

Voici le lien pour commander la bière proposée lors de l'A.G. Une commande unique pour un cadre particulier de liquidation d'un stock à prix coûtant de Cédric Loosli, brasserie VOLTIGE (Auvergne). 

Pour les explications, suivez ce lien : 

 
Si vous avez des questions, vous pouvez contacter Cédric Loosli par mail : cedric@loosli.fr

mercredi 6 mars 2024

Commande groupée de graines potagères.

Commande groupée de sachets de graines Variété de Population (semences paysannes ): date limite de commande le dimanche 17 mars.
Envoyer votre bon de commande à marianne.carrive@wanadoo.fr

La Coop du Pays Fort propose à la vente depuis octobre dernier des graines dites "Variété de Population" venant de la société coopérative d’intérêt collectif Graines de Liberté.
La SCIC rassemble des agriculteurs, des pépiniéristes et des jardiniers en Bretagne, mais aussi des particuliers, des magasins bio, des entreprises, des associations, pour encourager la production de graines variétés populations, libres de droits, s’adaptant aux sols, à l’évolution du climat et à la pollinisation libre.

Ci-dessous, le catalogue et un bon de
commande avec les prix.
Pour en savoir plus sur chaque graine, sa description, les conseils de semis, sa culture, ses qualités gustatives, voir le site https://www.grainesdeliberte.coop/graines/, appuyer sur l'onglet graine, choisir la famille dans le déroulé, cliquer dans l'image de la graine. 

Les savoirs et savoir-faire liés à la reproduction de graines doivent se réapprendre, se partager, se renforcer et se diffuser. L'évolution du climat dans les territoires nous y invite.
Graines de liberté - Hadoù ar frankiz
18 rue de Brest - 29000 Quimper
https://www.grainesdeliberte.c
Bon de commande, appuyer ici. 
Catalogue février 2024, appuyer ici. 
 


lundi 14 février 2022

Cession de brebis.

Denis  Sanudo notre producteur d'agneau cherche à céder des brebis de réforme pour tondre le gazon par exemple. Ce sont en fait des brebis qui ont des problèmes pour la reproduction.

Ceux qui sont intéressés pourraient en discuter avec lui à la prochaine livraison le mercredi 23 février à la Coop. Il a déjà fait cette proposition à des AMAP.

 

mardi 11 mai 2021

Le Jardin des Coeurs Nichant.

On a voulu faire de notre monde quelque chose qui ne lui était plus propre. La mondialisation et les algorithmes dirigeant une population humaine surabondante ne possédant que des droits dans un marché global limité par notre terre elle-même. Bref, une société sans sol où le nulle part serait la valeur cardinale, reléguant notre localité au rang de curiosité muséologique. On avait pensé le monde ainsi malléable, assujetti, maîtrisé, prêt à conquérir la Lune et Mars, demain matin, pour échapper à toute contingence humaine. Il y avait là un énorme mépris pour ce que nous sommes et d'où nous venons. La vague du hors-sol, ne laisserait qu'aux grandes villes le sort enviable de jouer la modernité. Et voilà que brusquement surgit la résistance et que se propagent des rêves éveillés pour d'autres vies et d'autres mœurs loin de la start-up nation et ses costumes gris et ses jupes noires, parlant un anglais qui aurait fait frémir Shakespeare et propageant des bavardages dont se nourrit le temps perdu.

 

On avait royalement oublié, en se gaussant des péquenots fumant des Gauloises et pétaradant leurs carrioles au gazole, que pour faire régner cette vision apocalyptique, il fallait que ceux qui achètent et ceux qui vendent ne se rencontrassent jamais. Peu importait que la nourriture vienne d'une usine sans nom et fût achetée par des peuples sans visage. Qu'est-ce qu'une civilisation ? Dans ce tourbillon notre culture ne comptait plus. On demandait aux gens de l'oublier au profit d'une généralité planétaire. L'important était de vendre. Même s'il fallait pour cela acheter des centaines d'hectares et y développer l'agriculture biologique intensive, on le ferait. Avec de l'argent, bien sûr, on peut tout faire. Mais voilà. Heureusement qu'il y a des mais et des voilà. Cette conjonction de coordination mais et cette préposition voilà, n'avaient-elles pas déjà cassé les idéologies destructrices qui au siècle dernier ont laissé les idées les plus hautes ou les plus abjectes massacrer les humains ? Ceux qui pensent détenir la vérité du bonheur des hommes, sont heureusement les victimes de ce minuscule détail sémantique, mais et voilà.

Alors quel est ce mais ? Une génération issue des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle d'avant, se dit prête à redistribuer les cartes un peu partout, renforçant les rangs de leurs aînés qui avant eux déjà avaient dit non.

 

 

 

 De droite à gauche : Sabrina, Manu, Benjamin.

 

C'est le cas de Sabrina Lelarge et d'Emmanuel Lebrun qui vendent leurs légumes biologiques au marché d'Henrichemont. 

Oui, vous les avez déjà vus, Sabrina, le geste élégant et ses manières accortes et Manu vous fixant sans affront avec ses yeux bleus. Eh bien sachez-le, on ne les avait pas destinés au travail du maraîchage. Sabrina était engagée dans l'aide médico-sociale ; elle avait rapidement trouvé que la thérapie par le jardinage valait bien souvent toute médication. Manu, lui, était technicien supérieur des ressources en eau. Se laissant guider par son penchant pour les plantes et la terre, il fit un une formation de maraîchage au centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA de Bourges). Il effectua son stage d'application au Jardin des Têtiaux (toute bonne ruche se renforce par ses essaimages). Là une nouvelle stagiaire arrive, Sabrina et Manu se rencontrent et décident de créer une entreprise individuelle, le Jardin des Cœurs Nichant en mars 2021, 1 300 m2 en plein champ et 200 m2 de serres (un tunnel et une pépinière) sur une terre sableuse et argileuse, ancienne pâture, du plateau de Thou en Pays Fort, connu par ailleurs pour ses cultures céréalières.

 



 

Madame le maire de Thou, Océane Bignon, a su les accueillir en soutenant leur projet, comme l'a fait la communauté paysanne des alentours, notamment un producteur de lait en conversion bio et un voisin cultivateur à la retraite. Le label AB distingue leur production.

 

Trois roulottes dételées au bout du terrain attendent dans les hautes herbes le retour d'une communauté d'artistes parisiens. Un projet de bar restaurant associatif est mis sur la table. Des Amapiens du Pays Fort de Sury-es-Bois apportent leur aide bénévole et l'AMAP leur a ouvert ses paniers, notre Coop et le marché d'Henrichemont sont clients ainsi que le restaurant la Récréation gourmande de Villegenon.

 

 

 

Voilà donc Sabrina et Manu, assistés par Benjamin, aidant le premier printemps de leur affaire. Ils savent que toute chose se construit dans la proximité, celle des gens qui achètent leurs produits, comme celle du tissu social de ce beau Pays Fort si longtemps malmené par l'exode de ses habitants. Ils ont appris à suivre le calendrier lunaire de plantation de Maria Thun, disciple fervente de Rudolf Steiner, le père de l'agriculture biodynamique.

Pour le moment il faut faire front à la tâche. La terre est exigeante. Et parfois ingrate. Au fil des jours se dessine le projet de pouvoir fournir des légumes d'hiver, courges, carottes, pommes de terre. Mais voilà, nous sommes au printemps. Le reste importe peu, regardons avec Sabrina et Manu la souveraine force de la nature déployer son renouvellement. Même les dieux, qui en hiver se font oublier, regarnissent les cieux. Tandis que là-bas, tout au loin, l'impossible soleil noir du monde égaré, paniqué par ses virus et affolé par l'impuissance de ses discours, se cherche un avenir qui se trouve ici. On le lui dit incessamment, mais voilà.

         

Le Jardin des Cœurs Nichant

Maraîcher producteur de légumes et plants (PPAM et légumes) en AB

Route de Subligny 18260 THOU

Contacts :

Manu ☏ 06 84 17 70 40. ✉︎ manu.lebrun@laposte.net 

Suivi FaceBook   @thou18260

Tous les mercredis matin sur le marché d'Henrichemont.

Guy Haasser

Mai 2021

 

 

mercredi 3 mars 2021

Poulets et pintades bio.

Les volailles d'Olivier Morin (paysan - éleveur de Brenne) gambadent et grandissent en liberté dans la ferme de Montgarny selon les règles de l'agriculture biologique. Ce sont des volailles bio du Berry.

Une livraison pour le Cher aura lieu le samedi 17 avril à partir de 15h à la Borne 
chez Paule Masson, 22 route d’Henrichemont, 18250, La Borne d’en bas  (derrière le Labo 24)

Ce sont des poulets et des pintades bio qui pèsent entre 2 kilos et 2,5 kilos.
Prix : 9,80 euros par kilo pour les poulets et 11,80 euros par kilo pour les pintades.

Passer commande avant le lundi 15 mars auprès de paulemasson@free.fr


mercredi 18 juillet 2018

Son pour toilettes sèches.

Une proposition de la ferme de Rechignon (notre producteur de grain pour les volailles):

"Les clients de la Coop seraient-ils intéressés par du son pour toilettes sèches ? Je pourrais le conditionner en sac de 13 kg et pour un montant de 3.80 HT/ le sac départ Rechignon"
Contacter par courriel Catherine : catherinegdelaborne@gmail.com

samedi 12 mai 2018

Le Jardin des Têtiaux se lit dans la presse.

"Leur vie est belle et le maraîchage bio" titrait le Berry républicain du 27 avril dernier.
Voici l'article qu'a consacré ce quotidien à Danielle Wharmby et Jérôme Laby, nos producteurs membres de la Coop:
Article reproduit, ici.

mardi 27 février 2018

Crottins de chèvre et faisselles de la ferme.

Les crottins de chèvre et les faisselles de la ferme des Places seront à nouveau disponibles à partir de mercredi prochain, le 28 février, et Béatrice sera présente  le 7 mars pour nous parler des ses produits. 

http://www.fermedesplaces.com/
En alternance avec la ferme des Places nous aurons à partir du 14 mars des produits laitiers de vache (yaourts, fromages, beurre...)  mais uniquement sur commande (et payable d'avance) en s'inscrivant sur une feuille à la Coop.

samedi 27 mai 2017

Nouveau producteur de poulets.

Nous avons rencontré un nouveau producteur de poulets bio certifiés Ecocert, M.VELLUET. 
Il nous propose :
Poulet jaune 10 euros le kg  (de 1.5 kg les petits à 2.2 environ les gros).
Pintade perle noire du Berry 11 euros le kg (de 1.4 kg à 1.8 kg)

La première livraison est prévue le mercredi 21 juin à la coop entre 9 et 10 heures.
La date  limite des commandes est le 16 juin. 
Vous pouvez commander  directement par mail : gilles.velluet@gmail.com 
(vérifiez que vous avez la confirmation de commande).
Un rythme de 1.5 à 2 mois est envisagé.
A la fin de l'année, d'autres variétés seront à la vente (poule noire du Berry, chapons).

dimanche 10 juillet 2016

Le Jardin des Têtiaux de Danielle et Jérôme.

Quand le monde ancien finit par disparaître et que le nouveau se fait attendre, il y a un clair-obscur d’où surgissent les monstres, dit-on parfois. Pour l’agriculture biologique et les mouvements politiques s’y référant, le temps s’annonce difficile. Et pourtant, sa vraie histoire s’écrit avec vigueur et force loin du monde et du bruit. Nous le devons aussi au Jardin des Têtiaux.



 


Avant, l’agriculture bio avait peine à s’imposer. Aujourd’hui, le bio business est dans les starting-blocks. Le grand marché de Rungis ouvre son pavillon bio et les grandes surfaces arborent leurs gondoles vertes. Même Danone, à coup de milliards d’euros d’acquisition, veut devenir le leader mondial des produits laitiers bio. Quelques signes clairs que la cupidité humaine voit en l’agriculture biologique de nouvelles sources de profits. Les labels eux-mêmes seront menacés de détournement de leurs propres contenus. À quand les vastes étendues de culture de cresson parce que le cresson rapporte ? Jérôme Laby sort une bouteille de limonade remplie de Bourgueil, celui d’un de ses amis, bio jusque dans sa fine mousse pourpre que l’agitation du service venait de lui donner, nous sert un verre, referme la capsule de limonade et jette un regard rêveur sur les 3.000 m2 de son jardin maraîcher qu’il partage avec sa compagne Danielle Wharmby. Il y a là trente à quarante variétés de légumes qui poussent pour nos assiettes, issus de pleine terre ou des cinq tunnels couverts. Dans quelques semaines les tomates seront prêtes pour les livraisons.


 


 
Micro ferme en transition, voilà ce que nous faisons, m’explique encore Jérôme. On est venu s’installer ici avec Danielle après notre formation maraîchère chez mon patron et ami dans les Ardennes. On a acquis ici d’anciennes prairies ensauvagées, on a déboisé, débroussaillé, construit notre yourte berrichonne. Ici, venant de l’extérieur, il n’y a que le téléphone donc l’Internet. On a trouvé la ligne en arrivant dans cet ancien bâtiment qu’on retape. L’eau de source est excellente. Nous produisons notre électricité nous-mêmes avec nos panneaux photovoltaïques et cette pile d’origine hollandaise stockant le courant qu’il nous faut quand le soleil n’est pas de la partie. Le chemin de terre traverse le bois, ici des Têtiaux, pour rejoindre le hameau de La Gaucherie de la commune de Dampierre en Crôts qui va en empierrer les passages difficiles. Nous sommes autosuffisants pour l’essentiel. Quelques volailles, notre jardin et les amis qui passent. Nous nous procurons dans le réseau local ce qui nous manque, le pain, la viande parfois, les produits laitiers et les céréales.

Nous essayons de rendre le travail de la terre rationnel en divisant les parterres en sections égales. De cette manière nous savons par avance combien de plans il faut préparer pour chaque variété qu’on y cultive. Nous sommes peu mécanisés, pour le moment l’essentiel se fait par la force de nos bras. Nous organisons notre travail selon les variations de la lune, elle nous donne une trame bien utile.   

Les abeilles, là, c’est pour la pollinisation. On les attire sous les tunnels des serres par des fleurs. On les a mises dans une ruche Warré qui respecte la forme naturelle de l’essaim.

Nous continuons la visite du jardin par la basse-cour, la source généreuse qui alimente les gouttes à gouttes, un très ancien lavoir à l’ombre des frondaisons. D’ailleurs Têtiaux, explique Jérôme, vient du nom alors donné aux arbres auxquels on coupait la tête pour récupérer le bois sans les abattre. On passe aux particularités du sol. C’est là que tout commence. On ne fait rien contre la terre, on doit faire avec elle. Tout part de là.



Danielle prépare le développement d’un jardin de simples, plantes aromatiques et médicinales au terme de sa formation à Lyon.

Danielle et Jérôme sont des pionniers. Ils ne bousculent rien ni personne. Ils avancent en cherchant à se plier avec intelligence aux contraintes de la nature. Leurs terres sont les friches abandonnées par l’exode rural du siècle dernier qu’ils remettent brillamment en valeur.

Ils livrent la Coop du Pays fort les mercredis, préparent une vingtaine de paniers  pour l'Amap du Pays Fort à Chevaize à 6 km de Vailly sur Sauldre le vendredi soir à 18h30. Ils livrent aussi le restaurant de la Récréation gourmande à Villegenon et celui de Chez les filles à La Borne.

 


Alors que l’écologie se perd souvent dans les arcanes des idéologies politiques d’autres temps, s’enivrant de calculs partisans, alors qu’elle se perd elle-même dans le chaos des phrases et des mots, dans le secret de ce jardin se construit la transition.

Les Jardins des Têtiaux.
Danielle Wharmby et Jérôme Laby
Les Communs. La Gaucherie.
18260 Dampierre en Crôt.
Tél 06 28 02 02 39
Pendant la saison : tous les mercredis, vente des légumes à la Coop.
Stand sur le marché de Henrichemont en été.

Actualisation:
Danielle et Jérôme ont quitté leur exploitation en 2019 et se sont installés en Isère (Le Haut Breda).
Manu assure la continuité et la présence sur le marché d'Henrichemont. 

GH





jeudi 9 mai 2013

Pâtes Fabre - Berry, France.
Une entreprise artisanale du centre de la France
L’entreprise Fabre entretient un savoir-faire artisanal qui rend ses pâtes uniques. 





La pâte est d’abord laminée, par un pliage multicouche : mille couches sont superposées sur huit millimètres. Suite à cette opération, la pâte est laissée au repos, ce qui lui permet de respirer et d’avoir une texture incomparable.
Ensuite, le calibrage permet d’étendre la pâte et de la faire passer de huit millimètres à 0,8 millimètre. Le produit, découpé selon la forme des pâtes désirée, est ensuite séché à basse température, entre 26 et 36°C, pendant 18 à 24 heures, en prenant en compte les données extérieures comme la pression atmosphérique ou le climat. Par comparaison, les industriels « chauffent » presque la pâte lors de cette opération de séchage à une température de 80 à 120°C en 4 heures maximum… La différence tient dans la conservation des nutriments naturels de la pâte.

Le résultat est apprécié par tous, petits et grands, qui trouvent dans ces pâtes une texture et un goût oublié du fait de l’industrialisation à outrance de ce produit de base depuis une cinquantaine d’années.





Créée en 1996, l’entreprise Pâtes Fabre est une des dernières entreprises de fabrication de pâtes artisanales en France. Petite PME de cinq personnes, elle se distingue par la stabilité d’une équipe fière de préserver un savoir-faire qui se perd de plus en plus.
L’entreprise Fabre travaille avec une dizaine de pays où ce savoir-faire a disparu.

Pâtes FABRE
Route de Villeneuve
18 570 La Chapelle Saint Ursin
Tél 02 48 26 54 31
Site des pâtes FABRE.