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mardi 12 février 2013

L'épeautre la céréale d'antan

L'ÉPEAUTRE  (le petit et le grand ) en grains, la céréale d’antan

L'Épeautre en général se cuisine simplement cuit à l'eau, comme le riz, mais peut  s'agrémenter de multiples façons. Il peut être servi comme simple "légume", dans une soupe, en salade, préparer comme un risotto... Sa seule exigence est qu'il est préférable de le faire tremper pendant 12 à 24 h dans trois fois son volume d'eau froide, puis le rincer. Faites-le cuire dans deux à trois fois son volume d'eau, avec les aromates de votre choix. Ainsi le temps de cuisson est réduit à environ 30/40 mn. Il faut compter en moyenne 50g par personne. A noter que le petit épeautre est plus savoureux pour une consommation en grain.

L’épeautre, considéré comme l’ancêtre du blé, fait son retour ! l’épeautre (non hybridé)  est une céréale de la famille des poacées, proche du blé mais vêtu (le grain reste couvert de sa balle lors de sa récolte).
Une céréale BIO par nature : L'épeautre pousse bien dans des sols pauvres en éléments nutritifs et ne nécessite pas l'usage de désherbant. La plante est robuste, résistante au froid, aux maladies et aux autres infestations, et peut se passer d'engrais chimiques ou de produits phytosanitaires. 

Déjà consommée dans l’antiquité et étant particulièrement appréciée par les Gaulois, l'épeautre fût ensuite abandonnée au profit des blés froments pour des raisons évidente de rendement. En effet, cette céréale pour être commercialisée doit d’abord être décortiquée et blanchie. La balle dont elle est couverte peut atteindre jusqu’à 30% de son poids ! Plante rustique, elle nécessite que peu d’eau, pas de désherbant et encore moins d’engrais. Très riche en protéines et en glucides,
Le petit épeautre donne un grain tendre, qui peut être consommé tel quel, comme du riz, et a des valeurs nutritives supérieures au grand épeautre. Le grand épeautre est plus ferme, moins savoureux, moins digeste, il est surtout utilisé pour la fabrication du pain et des pâtes. Comme le blé tendre, elle peut se déguster froide en salade, mais aussi chaud en risotto, ou en soupe, ou tout simplement cuite dans l’eau ou le lait. Réduite en farine, elle entre dans la composition de nombreux pains spéciaux. Ses principes actifs sont étonnants.


 Ce qui vient ci-après est tiré d’une analyse sur l’épeautre réalisée par les Dr Strelow et Dr Wolfgang Weuffen de l’université de Greifswald en Allemagne. Ce dernier s’est particulièrement penché sur le thiocyanate, substance que l’on retrouve dans l’épeautre et qui nous donne force et vitalité : - elle stimule la production cellulaire au niveau de la peau, des cheveux et des ongles ;
- elle stimule la production de moelle rouge, ce qui est excellent pour le sang et l’immunité ;
-  il combat efficacement toutes sortes d’inflammations ;
-  il protège des infections dues aux virus, bactéries, champignons ;
-  il a des propriétés anti-allergiques…
Parmi les autres bienfaits de l’épeautre, citons :
- sa richesse en protéines, hydrates de carbone, graisses non saturées…
- sa richesse en 45 minéraux et oligoéléments nécessaires à la fabrication et à la régénération des os et des cartilages…
Les récentes découvertes scientifiques sur l’épeautre confirment les écrits de Hildegarde : (Hildegarde de Bingen est une femme moderne et pourtant ses conseils de santé nous viennent du Moyen-Age, paradoxe étonnant. Cette abbesse bénédictine allemande, qui a vécu au 12e siècle, nous a transmis de précieux conseils de santé qui sont pour la plupart confirmés par la science d’aujourd’hui.)
« L’épeautre est la meilleure des céréales. Il réchauffe, lubrifie et est de haute valeur nutritive. L’organisme humain le tolère mieux que n’importe quelle autre céréale. L’épeautre est bon pour les muscles et le sang, et il donne de l’entrain. Il met de bonne humeur et rend joyeux. Il est tout aussi excellent sous forme de pain que mélangé à des mets cuits ; et il se digère très bien. »

Son gros potentiel réside principalement dans son apport énergétique : 375 kcal pour 100 g ! C’est la céréale de l’effort par excellence ! Très riche en magnésium (1 320 mg pour 100 g) elle est un excellent aliment antistress. Elle regorge également de calcium (l’équivalent de 2 grands verres de lait pour 100 g) et contient les huit acides aminés essentiels.

A savoir : Etant donné qu'elle a été totalement oubliée de la sélection variétale, son gluten est de bien meilleure qualité que celui des blés actuels ; elle est donc généralement bien tolérée par les personnes intolérantes au gluten.


 LES GÂTEAUX DE LA JOIE
45 g de noix de muscade
45 g de cannelle
10 g de clou de girofle
1 kg de farine d’épeautre
300 g de beurre
300 g de miel
300 g d’amandes douces pilées
4 œufs
½ cuillerées à café de sel
Eau ou lait
Mélanger les ingrédients avec suffisamment d’eau ou de lait.

Les adultes peuvent manger quotidiennement 4 ou 5 biscuits, les enfants 3.
Hildegarde nous dit au sujet de ces gâteaux : « Ils dispersent l’amertume qui est dans ton cœur, ils l’apaisent et l’ouvrent. Mais ils ouvrent aussi tes cinq sens, te rendent gai, purifient tes organes sensoriels, réduisent les humeurs nocives et donnent à ton sang une bonne composition. Ils te rendent robuste, joyeux et efficace dans ton travail. »


Le secret d’un bon petit épeautre, c’est une cuisson qui prend son temps et qui lui apporte des saveurs. N’hésitez pas à user et à abuser de bouquets garnis, herbes de Provence et autres bouillons de légumes.

Pour chaque volume de petit épeautre


Si possible, faire tremper le petit épeautre dans un grand volume d’eau pendant une douzaine d’heures. Cette étape n’est pas indispensable mais permet de gagner 10 mn de temps de cuisson et de réduire la teneur du petit épeautre en acide phytique (qui nuit à la fixation du calcium). 
Egoutter et rincer le petit épeautre. Placer dans un faitout avec deux fois son volume d’eau froide (d’où l’importance de mesurer le volume du petit épeautre avant trempage). Porter à frémissements. Ajouter des aromates : romarin sec, feuilles de laurier, bouillon de légumes émietté, etc. Réduire le feu, couvrir et laisser cuire 45 mn (après trempage) à 1 heure (sans trempage). Couper le feu et laisser gonfler pendant 5 à 10 mn à couvert. Egoutter. Oter les feuilles de laurier et les branches d’herbes séchées. Saler (uniquement en fin de cuisson) et remuer.

Salade tiède de petit épeautre, potimarron, feta et noisettes

Pour 4 personnes :  200 g de petit épeautre non mondé - 1 potimarron de taille moyenne  - 200 g de feta - 2 c. à soupe de jus de citron - 2 c. à soupe d’huile d’olive - 1 c. à café de graines de cumin (ou de cumin moulu) - 25 g de noisettes


Faire cuire le petit épeautre. Laver le potimarron. Couper en quatre et ôter les graines et la partie fibreuse. Couper en tranches, puis chaque tranches en cubes. Si la peau est dure, mieux vaut l’enlever (en début de saison, de juin à septembre, on la consomme sans problème). Disposer sur une plaque de cuisson. Ajouter la feta coupée en cubes. Arroser de  jus de citron et d’huile d’olive. Enfourner à 200 °C et cuire pendant 15 à 20 mn, jusqu’à ce que les cubes de potimarron soient tendres et dorés. A mi-cuisson, ajouter les noisettes pour qu’elles dorent pendant 10 mn. Dans les assiettes ou dans un grand saladier, mélanger le petit épeautre, le potimarron, la feta et les noisettes. Servir tiède, ou même chaud.

http://www.satoriz.fr/clea-cuisine/Le-petit-epeautre-cote-cuisine/article-sat-info-741-8.html

lundi 4 février 2013

Les fruits et légumes de saison, qu’est-ce que c’est ?

Les fruits et légumes poussent selon un cycle propre à chacun et qui dépend du climat. Consommer des produits de saison, c’est « respecter les rythmes de la nature et profiter de produits savoureux qui ont pris le temps de mûrir ».
En cultivant des fruits et légumes adaptés à nos latitudes, les agriculteurs évitent l’utilisation de serres chauffées et les nombreux kilomètres pour conduire ces produits jusqu’à nos assiettes. Les fruits et légumes locaux et de saison (idéalement bio ou exempts de produits chimiques) sont donc plus frais et sont plus riches en nutriments que les autres.
La saisonnalité concerne la plupart des produits frais :
Les poissons ont une saison en fonction des cycles biologiques (reproduction), des comportements des poissons (migrations…) ou des périodes de pêche. Manger selon le rythme des saisons, c’est aussi respecter la biodiversité des espèces et préserver la nature.
Certaines viandes, comme le gibier, ne sont disponibles que certains mois qui coïncident avec le début de la saison de la chasse. De plus, certaines viandes seront plus gouteuses selon la période de l’année : du soleil et de la pluie en quantités nécessaires et suffisantes sur un sol riche donnent de la bonne herbe, élément essentiel pour produire de la bonne viande. Enfin, les périodes de reproduction ou de nidification conditionnent également la nature et la quantité des viandes que nous consommons.
Les périodes pour profiter au mieux des qualités des fromages varient selon le type de lait (vache, chèvre, brebis) et l’alimentation des animaux, et en fonction de leur durée d’affinage. Par exemple, en plein hiver, la production de lait ralentit car l’herbe est rare. C’est l’époque où il faut déguster les fromages d’alpage fabriqués l’été et arrivant à maturité l’hiver.

http://goutons-un-monde-meilleur.fr/agir/